Samedi, toujours au Point Ephémère, nouvelle déception avec la prestation sans intérêt de Doug Hammond. Je ne connaissais le batteur qu'à travers un disque,
Perspicuity (1982) en trio avec Steve Coleman et le violoncelliste Muneer Adbul Fataah. Je me faisais une joie de pouvoir entendre cette légende méconnue, souvent citée par Coleman comme l'un de ses mentors, et souvent décrit comme l'inspirateur des conceptions rythmiques du M-Base. Doug Hammond a commencé le concert en solo, jouant de la batterie et chantant en même temps. Une voix pas désagréable, mais qui ne me touche pas. Son jeu de batterie n'est du coup pas au centre de ses préoccupations, et il ne se passe par conséquent pas grand chose. Je reste au bord de la touche. Sur la fin du concert, Doug Hammond est rejoint par les musiciens électro Joakim et Discipline. Là non plus, rien ne se passe. Ni groove, ni expérimentale, la partie électronique n'apporte rien. De vagues nappes d'ambiance qui peinent à créer
quelque chose. Au bout d'une petite heure, le concert est déjà fini, alors qu'il ne semble jamais avoir véritablement commencé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire