Cela faisait quelque temps (un an ?) que je ne les avais pas vus sur scène. Ce qui commençait à faire beaucoup pour un groupe déjà vu un certain nombre de fois ces trois-quatre dernières années. La sortie de leur troisième album (
Singapore, chez BMC) était un excellent prétexte pour y replonger. Les nouveaux morceaux ont un caractère plus ostensiblement pop, mêlant rock circus et jazz cartoon. On y croise des cowboys de BD et des samouraïs à la Tarantino. L'influence downtown des débuts laisse désormais une large place à une esthétique festive très française, qu'on retrouve chez Rigolus ou le Sacre du Tympan (Thomas de Pourquery et Rémi Sciuto tiennent toujours les saxos). Far West et extrême-orient comme horizons imaginaires, avec toujours un ancrage réel dans les mélodies de la Hongrie natale de Csaba Palotaï. Et en rappel une superlative version d'
Esperanto Expresso avec des solos de Rémi Sciuto et de Csaba inoubliables.
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