Le trompettiste américain s'aventure en terrain groove avec Gene Lake (ex-Five Elements) à la batterie, Brad Jones à la basse, Adam Benjamin aux claviers, Marcus Strickland au ténor et DJ Olive aux platines. On est loin des ambiances chambristes habituelles de Dave Douglas. Semi-déception lors du premier set : j'étais trop sur le côté et le son n'était pas idéal, avec des cuivres prenant trop le pas sur la rythmique. Après recentrage à la pause, le deuxième set a en revanche été très prenant. Un groove implacable, juste perturbé ce qu'il faut par les effets du clavier et des platines, et le phrasé magnifique du leader par dessus. Une musique puissante, engagée et engageante, sur un répertoire entièrement renouvelé par rapport au disque du groupe sorti en 2005. Un son très new-yorkais, qui allie dans un même élan le goût de la danse et l'exigeance d'une écriture finement ciselée. Il fallait bien quelqu'un de la trempe de Dave Douglas pour habiter pleinement une musique si ambitieuse et accessible.
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